Ce bouquet d’Edelweiss m’a tout de suite plu, au point d’en faire une petite peinture (acrylique et crayon gras).
J’avais déjà dessiné quelques Astéracées et logiquement je devais classer ensuite l’Edelweiss avec les marguerites.
Les marguerites et les tournesols sont composés de minuscules fleurs collées les unes aux autres, avec sur le pourtour des fleurs en languette que nous prenons pour des pétales.
Hors chez l’Edelweiss le principe est récursif il se produit deux fois : Sur deux niveaux.
Les niveaux se ramassent les uns sur les autres sur quelques millimètres de hauteur, un vrai travail d’orfèvrerie.
Des bractées qui ressemblent à des pétales viennent compléter le tableau pour nous donner cet aspect étoilé.
Astéracée radiée ou tubulaire ?
Les minuscules fleurs de l’Edelweiss sont tubulaires, il n’y a donc pas de fleurs en languette sur le pourtour, ce sont les bractées (qui ne sont pas des fleurs) qui forment les rayons.
Nous sommes donc plus près de l’artichaut (tubulaire) que de la marguerite (radiée).
C’est vrai que l’artichaut… ca me fait penser à quelques choses… Belle oeuvre en tout cas… Bonne journée
Tu mets à nu cette plante mythique, elle superpose pour ne pas avoir froid peut-être ?
Elle fait rêver les touristes randonneurs, qui passent tout près sans les voir… Je m’en amuse mais j’ai été comme eux autrefois. Je croyais qu’elles étaitent sur des vires rocheuses alors qu’elles se dissimulent souvent dans l’herbe des alpages. C’est la nature du sol qui me signale leur présence, il suffit ensuite d’un peu d’attention !
C’est rassurant de savoir que les Edelweiss ne sont visibles que par les personnes qui les respectent.
C’est donc cela leur secret, faire croire qu’elles sont réservées aux alpinistes alors qu’il faut surtout une bonne culture botanique 🙂