Le jardin étant dévasté, j’ai décidé de faire des fleurs… en papier.
L’épaisseur du papier à son importance, si elle conditionne la résistance du futur volume, elle joue également sur la difficulté du pliage.
J’ai pour ma part utilisé un papier un peu épais qui m’a donné un peu de fil à retordre lors des dernières opérations.
Au bout de quelques minutes, j’ai été obligé de sortir mon arme secrète : Le coupe papier.
Dans les derniers moments, je ne comprenais plus ce qui était marqué sur mon manuel, c’est impressionnant comment au bout de 5 plis on se retrouve dépassé par la complexité…
Les vraies fleurs déploient parfois leur pétales de manière un peu froissées, c’est le cas notamment de certaines Papavéracées à 4 pétales très fins.
D’autres comme la fleur de gui sont plus robustes et ressemblent à des bourgeons.
J’ai essayé de plier les ptits papiers et voici le résultat :
Joli! s’il n’y avait pas 4 pétales mais plutôt 3 ça ressemblerait vraiment à un iris d’eau et quand tu plonges en photo dans le coeur tu obtiens le même effet que dans une vraie corolle qui des fois laisse aussi passer la lumière…Bon, c’est un peu rigide… moi, j’aurais fait friser les pétales du tour avec le coupe-papier comme on fait avec le bolduc!
Oui j’essayerais bien de faire un origami à 3 pétales, je ne suis pas sûr de pouvoir reprendre le même modèle de pliage sur un triangle.
Il y a quelques jour on m’a montré comment faire un lotus avec une serviette, cela me semble plus à ma portée.
L’origami ne fait pas partie de mes spécialités… mais j’aime bien !
L’éclairage rend bien, on dirait presque un oiseau.
Merci Ariane,
C’est l’éclairage de la table à dessin, je peux placer la lumière plus facilement.