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Crassulaceae - Famille des Crassulacées
Grand orpin aquarelle
Le Hylotelephium telephium (Grand orpin) a des feuilles charnues comme la plupart des crassulacées.
Elle lui permettent de s'adapter à des environnements difficiles et fournir une réserve en cas de manque d'eau (stress hydrique).
Cet Orpin est ordinairement vivace, il fleurit à la fin de l'été et garde ses ombelles aux portes de l'hiver.
Son genre Hylotelephium est proche du genre Sedum avec lequel on l'associe usuellement.
Sedum (Album photo)
On utilise de petits sedums pour tapisser des toits végétalisés. Cette plante grasse se bouture très facilement.
Le Sempervivum tectorum (Joubarbe des toits) est également rustique et se niche dans la rocaille.
La fleur de Joubarbe peut former un dodécagramme, une étoile à 12 pointes.
Sempervivum tectorum
L'Echeveria est une plante originaire d'Amérique elle est plus grasse que la Joubarbe ce qui la rend sensible au gel. Sa fleur est un tube formé de 5 pétales soudés à leur base.
Echeveria (Album photo)
Le genre Kalanchoe dispose de fleurs à 4 pétales soudés, il se dispute la médaille de la reprise avec le sedum. Une feuille tombée sur une table, va donner de petits plants qui vont drainer les ressources disponibles dans les tissus de la feuille.
Kalanchoe
Le genre Aeonium nous vient d'Afrique. Peu rustique il est prudent de le rentrer l'hiver. Ses fleurs sont étoilées comme la joubarbe.
Aeonium (Album photo)
L'Umbilicus rupestris (Nombril de Vénus) est une crassulacée aux fleurs en clochettes que l'on peut voir en Bretagne et en Corse, ses feuilles sont comestibles.
Crassulacées (Album photo)
Les crassulacées sont souvent des plantes grasses (succulentes). Chaque genre dispose ses fleurs avec une géométrie différente.
Le tronc commun des succulentes est d'avoir une respiration nocturne pour limiter la transpiration. Ce groupe de plantes est nommé CAM : Crassulacean Acid Metabolism.
Les feuilles grasses se retrouvent dans d'autres familles botaniques comme l'Aloe vera chez les Liliacées, les Cactées comme le Hylocereus undatus, elle permettent de résister aux climats désertiques.
Cette adaptation permet également de stabiliser l'hydrométrie de plantes épiphythes (Qui poussent sur les arbres) comme les Broméliacées ou certaines Orchidacées comme le Phalaenopsis.
Le besoin est encore plus net chez les plantes lithophythes (qui aiment la pierre), c'est les cas des plantes de rocaille.
En savoir plus sur les Crassulacées :
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